Le saviez-vous ?
L'Observatoire national des emplois et métiers de l’économie verte propose une double approche du secteur :
- L'approche activités, qui regroupe les éco-activités, qui ont une finalité environnementale, et les activités périphériques, qui participent à une meilleure qualité environnementale
- L'approche métiers, qui comptabilise les métiers verts ou amenés à le devenir (métiers verdissants), dans l'ensemble des entreprises, y compris hors du champ de l’environnement
Les métiers verts sont des professions dont la finalité et les compétences mises en œuvre contribuent à mesurer, prévenir, maîtriser et corriger les impacts négatifs et les dommages sur l’environnement.
Les métiers verdissants renvoient à une grande diversité de professions dont la finalité n’est pas environnementale mais qui intègrent de nouvelles briques de compétences pour prendre en compte de façon significative et quantifiable la dimension environnementale dans le geste métier.
Les entreprises de l'économie verte emploient directement 202 572 personnes dont 53 731 (soit 26,5%) exercent une profession verte ou verdissante. Les autres actifs de ces entreprises (148 841) y exercent des professions non spécialisées dans le domaine.
En Centre-Val de Loire, 148 475 personnes exercent un métier vert ou verdissant. 36 % d’entre elles travaillent dans un secteur de l’économie verte. Ainsi, la majorité des personnes exerçant une profession verte ou verdissante travaillent en dehors des entreprises de l’économie verte.
Sur 6 913 professions vertes, 4 940 sont exercées dans l’économie verte soit 71 % d’entre elles. La grande majorité de ces professionnels occupe une profession liée à la production et distribution d’énergie et d’eau (50 %) ou à l’assainissement et au traitement des déchets (29 %). Les autres exercent une profession liée à la protection de la nature et de l’environnement.
Les professions verdissantes se retrouvent dans des activités diversifiées : , 36 % dans le bâtiment, 22 % dans l'industrie, 20 % dans le transports, 8 % dans en recherche-développement, 7 % dans l'agriculture et l'entretien des espaces verts, ainsi que dans le commerce et le tourisme-animation.
Le SRADDET : la Région, cheffe de file climat à l’échelle régionale
Le Schéma Régional d’Aménagement, de Développement Durable et d’Égalité des Territoires (SRADDET) de la région Centre-Val de Loire, adopté par délibération en date du 19 décembre 2019 par le Conseil régional, a été approuvé par le préfet de région le 4 février 2020. Il intègre un ensemble de schémas régionaux et sectoriels préexistants dans les domaines de l’aménagement du territoire, des transports, des infrastructures et des intermodalités, de l’écologie, du climat, de l’air et de l’énergie et de la gestion des déchets. Les objectifs du Sraddet, intitulé « la Région 360° », visent à fédérer les acteurs autour d’un projet pour le territoire à moyen (2025/2030) et long terme (2050).
OBJECTIFS CHIFFRÉS
100 % de la consommation régionale d’énergie couverte par la production d’énergies renouvelables en région en 2050
-80 % de gaspillage alimentaire en 2031 par rapport à 2013-15
-15 % de déchets ménagers en 2025 par rapport à 2010
Réduire de 100 % les émissions GES d’origine énergétique entre 2014 et 205
SRADDET Centre-Val de Loire : la Région 360°
En Centre-Val de Loire, le SRADDET porte une vision à 360°concernant tous les aspects de la vie des concitoyens pour garantir, grâce à la coordination des objectifs et des actions de chacun, l’aménagement équilibré et durable de la région.
Des pôles de compétitivité pour soutenir l'innovation
- S2E2, un pôle spécialisé dans la gestion de l'énergie : labellisé pôle de compétitivité par l’Etat en 2005, le pôle S2E2 contribue à l’émergence de nouvelles solutions technologiques, de nouveaux produits et services dans les domaines de l’efficacité énergétique, des énergies renouvelables et des réseaux électriques intelligents (Smart Grids). Il accompagne start-up, PME/ETI, grands groupes, structures de recherche/de formation et soutient le développement et la croissance de leur activité, par l’innovation. Le pôle compte 227 adhérents répartis dans les régions Centre-Val de Loire, Pays de la Loire et Nouvelle Aquitaine. 270 projets ont été financés et 177 brevets déposés.
- Le Pôle Aquanova (ex Pôle Dream) a vocation à soutenir l’innovation. Il favorise le développement de projets collaboratifs de recherche et développement innovants dans le domaine des écotechnologies relatives à l’eau et ses milieux. Le pôle a pour ambition de maîtriser la totalité de cette chaîne de valeur : de la métrologie à l’ingénierie environnementale jusqu’aux traitements alternatifs de l’eau et des sols. Il accompagne le développement et la croissance de ses entreprises adhérentes avec la mise sur le marché de nouveaux produits, services ou procédés issus de ces projets de recherche. Le pôle compte 105 adhérents répartis dans les régions Centre-Val de Loire, Pays de la Loire et Bretagne. 103 projets ont été labellisés et financés pour un montant de 95 millions d’euros.
- Végépolys, pour des agricultures, plus compétitives, plus qualitatives, respectueuses de l’environnement et de la santé.
Basé à Angers, le pôle de compétitivité Végépolys Valley rassemble des entreprises, des centres de recherche et de formation du domaine du végétal autour de projets innovants pour renforcer la compétitivité des entreprises.
Association loi 1901, Vegepolys est implanté sur 4 régions : Bretagne, Pays de la Loire, Centre Val de Loire et Auvergne Rhône Alpes.
L'ADEME accompagne les entreprises, les collectivités et les associations sur le territoire régional
Ses missions :
- assurer l’animation et participer au financement de la recherche et de l’innovation, création et animation d’observatoire pour mieux connaître l’évolution des filières ;
- accompagner la sensibilisation des publics, diffuser l’information pour mobiliser et convaincre, lancement de campagne de communication pour faire évoluer les mentalités, les comportements ainsi que les actes d’achat et d’investissement ;
- assurer un rôle de conseil pour orienter les acteurs du territoire, élaborer des outils et méthodes adaptés au terrain ; soutien par des relais-conseils pour une diffusion de l’expertise, au plus près des cibles ;
- aider à réaliser par des types de soutien financier gradués pour favoriser la mise en œuvre de références régionales.
Ses axes prioritaires en région :
- l’adaptation au changement climatique et la préservation des ressources tout en limitant les émissions de gaz à effet de serre ;
- la transition énergétique, l’économie circulaire et les territoires durables sont les enjeux environnementaux de demain, l’accompagnement au changement doit permettre de fixer les bases indispensables pour développer la compétitivité de nos territoires et de nos entreprises.
L’ADEME soutient le développement des préconisations en faveur de la transition énergétique en accompagnant au plus près les territoires de la région. Elle privilégie l’approche territoriale intégrée dynamique sur la lutte contre le changement climatique, la maîtrise de l’énergie, les énergies renouvelables, l’aménagement durable, la mobilité, la qualité de l’air, la prévention des déchets. Par son expertise, elle anime l’expertise collective tout en développant des synergies entre acteurs par des pratiques permettant de préserver, mieux exploiter et moins gaspiller les ressources naturelles et en généralisant les bonnes pratiques.
L’observatoire national des emplois et métiers de l’économie verte (Onemev)
Mis en place afin d’identifier et de mieux cerner les emplois de l’économie verte dans un contexte de réorientation de notre modèle économique, l’observatoire national des emplois et métiers de l’économie verte (Onemev), basé à Orléans, produit des méthodes, chiffrages de référence et analyses utiles à la diffusion de la connaissance sur les emplois et les métiers de l’économie verte.
Les travaux menés par l’observatoire s’articulent autour de deux grands axes de travail :
- Observation, méthodes et quantification de l’économie verte
- Identification des compétences et analyse de la relation emploi-formation dans le cadre d’une économie verte.
Il rassemble les représentants du Commissariat général au développement durable du ministère chargé de l’environnement (CGDD), de l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), de la Direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques (Dares), de la Délégation générale à l’emploi et à la formation professionnelle (DGEFP), de la Direction générale du trésor (DGT), de Pôle emploi, du Centre d'études et de recherche sur l'emploi et les qualifications (Céreq), de France stratégie, de l'Agence de la transition écologique (Ademe), de l’Association pour la formation professionnelle des adultes (Afpa), de France compétences, de l’Alliance villes emploi (AVE), du Centre national de la fonction publique territoriale (CNFPT), ainsi que des représentants d’observatoires régionaux compétents sur l’emploi et la formation (Carif-Oref ou équivalents).