Bilan 2022 : une année record en projets d'investissements étrangers en Centre-Val de Loire
Avec 70 projets d’investissement annoncés en 2022 permettant de créer/maintenir 3 544 emplois, jamais le Centre-Val de Loire n’avait autant attiré d’investisseurs étrangers sur son territoire.
Ce sont 18 pays qui ont investi sur le territoire, avec en tête les Etats-Unis, et 55 % des emplois ont été créés sur des sites de production, un résultat qui atteste de l'importante et du dynamisme de la filière industrielle régionale.
Des investissements qui sont aussi extrêmement concentrés géographiquement, avec le Loiret qui comptabilise 63 % des emplois créés/maintenus, et qui concernent essentiellement le secteur industriel - MSL Circuits, John Deere ou MKS - mais également ceux des services aux entreprises - Intelcia, CGI... - et de la logistique - Alloga, Agediss, Aosom France. D'autre part, parmi les 70 projets recensés, on note une part importante à forte intensité de main d'oeuvre : 13 projets portent même sur plus de 100 emplois.
Bilan 2022 : le Centre-Val de Loire attire toujours plus d’investisseurs étrangers
Nouveau record battu pour le Centre-Val de Loire en 2022 qui a de nouveau confirmé l’intérêt des investisseurs internationaux pour le territoire. A l’instar des très bons résultats enregistrés au niveau national, le Centre-Val de Loire vient en effet de connaître une année historique en termes d’investissements étrangers recensés sur son territoire, se hissant ainsi au 7e rang national, son meilleur résultat, mais surtout au 2e rang national au regard du poids du PIB régional.
Composantes essentielles de l’économie régionale, les entreprises à capitaux étrangers représentent 583 établissements et plus de 56 000 emplois.
Parmi les 36 nationalités recensées, les États-Unis restent le premier pays investisseur. Des établissements qui semblent s’être fixés autour de certains secteurs-clés - Automobile, Santé, Logistique - et ne cessent de conforter leurs implantations régionales.
Un poids significatif des capitaux étrangers
- 583 établissements à capitaux internationaux, de 36 nationalités différentes employant 56 253 salariés
- Une hégémonie des capitaux américains et européens
Top 5 employeurs
Le tissu économique formé par les établissements à capitaux étrangers semble s’être fixé autour de certains secteurs-clés.
En effet, malgré une cinquantaine d’établissements supplémentaires identifiés par rapport à 2017, le Top 3 Secteurs reste rigoureusement le même avec une distribution des effectifs stable :
- Automobile : 14 % des effectifs
- Santé (pharmacie + dispositifs médicaux) : 11 %
- Logistique : 10%
Présents également sur les secteurs de l’aéronautique/défense, sur le marché de l’électronique ou encore de l’agroalimentaire, plusieurs groupes étrangers ont également investi ces derniers mois le Centre-Val de Loire dans le domaine du machinisme agricole, à l'instar du norvégien Kverneland, adossé au groupe japonais Kubota, et des allemands Lemken et Claas.
Le Centre-Val de Loire est fort d'une trentaine de nationalités différentes en matière d'origine des capitaux.
Cette apparente diversité est à nuancer tant le poids des investisseurs historiques, qu'ils soient établis en Europe ou en Amérique du Nord, est prépondérant face aux pays émergents. Ainsi, les 3 premiers pays investisseurs - États-Unis, Allemagne et Royaume-Uni - constituent à eux seuls 58 % des établissements à capitaux internationaux régionaux pour 56 % du total des emplois :
- Etats-Unis : 32,6 % des effectifs
- Allemagne : 15,3 %
- Royaume-Uni : 8,5 %
Il faut attendre le 6e pays investisseur pour avoir le premier représentant du continent asiatique : le Japon.
Les entreprises à capitaux étrangers, un atout clé pour l'économie du Centre-Val de Loire
Les établissements adossés à des capitaux étrangers constituent un atout clé à plusieurs niveaux
Ils soutiennent les emplois et l'activité à l’échelon local, ils ouvrent l'économie régionale à l’international grâce à leur dynamique d’exportation et ils participent à la diversification des compétences des salariés, en particulier lorsque leurs productions sont à fort degré de spécialisation, mais aussi à la modernisation de la filière industrielle grâce aux investissements engagés pour pérenniser les sites de production.