
En Centre-Val de Loire, une sur-représentation de l'emploi salarié dans l'industrie
L'emploi salarié régional diminue sur un an pour atteindre 938 300 emplois au 1e trimestre 2025. Au niveau national, l'emploi salarié est stable sur la même période.
Alors que l'industrie représente 12,1 % de l'emploi salarié dans l'hexagone, le taux atteint 15,9 % en Centre - Val de Loire. En contrepartie, certaines activités de services sont moins présentes.
L'emploi salarié diminue ce trimestre
L’emploi salarié en Centre-Val de Loire diminue sur un trimestre (-0,1 %), avec des effectifs qui s’élèvent à 938 300 à la fin du mois de mars 2025 ( -0,1 % en France hors Mayotte).
Dans la région, l'emploi dans l'industrie est stable ce trimestre (+0,1 %) ; tandis la construction et le tertiaire marchand voient leurs effectifs salariés diminuer.
L'emploi dans l'intérim augmente ce trimestre de 1,4 % en région tandis qu'il diminue au niveau national ( - 0,5 %).
Allez vers le tableau de bord de conjoncture de l’Insee

Emploi salarié en Centre-Val de Loire par grand secteur au 1e trimestre 2025
Centre-Val de Loire |
France hors Mayotte |
|||||
---|---|---|---|---|---|---|
Emplois en milliers |
Part en % |
Variation annuelle en % |
Emplois en milliers |
Part en % |
Variation annuelle en % |
|
Agriculture |
16,0 |
1,7 |
+3,0 |
327,2 |
1,2 |
+0,1 |
Industrie |
149,3 |
15,9 |
+0,2 |
3 264,4 |
12,1 |
+0,0 |
Construction |
55,2 |
5,9 |
-1,8 |
1 542,5 |
5,7 |
-2,0 |
Tertiaire marchand |
406,6 |
43,3 |
-0,1 |
13 303,6 |
49,2 |
-0,7 |
Tertiaire non marchand |
311,2 |
33,2 |
+0,4 |
8 598,4 |
31,8 |
+0,4 |
TOTAL |
938,3 |
100 |
-0,3 |
27 036,0 |
100 |
-0,3 |
Source : Insee, Estimations d'emploi.

Stat'UR Bilan 2024
En 2024, les effectifs salariés du secteur privé reculent de 0,3 % en région Centre-Val de Loire, soit une perte de 1 900 postes. L’emploi recule également au niveau national (–0,1 % sur un an), ce qui est inédit depuis mi-2015 (hors période de crise sanitaire). 70 % des pertes d’emploi du trimestre sont concentrées dans l’intérim. Hors intérim, l’évolution de l’emploi reste négative, mais très légèrement, –460 emplois (–0,1 %). L’Indre-et-Loire et l’Eure-et-Loir sont les seuls départements à bénéficier d’une hausse de l’emploi sur un an (+0,6 % et +0,4 % respectivement).
ZOOM sur l'emploi intérimaire
Le Centre-Val de Loire, 2e région pour le recours à l'emploi intérimaire
Fin juin 2022, la région Centre-Val de Loire compte 39 362 emplois équivalents temps plein (EETP) de salariés intérimaires. Cela représente près de 2 % de moins par rapport à juin 2021 (40 164 EETP). De façon habituelle, l’activité intérimaire baisse en fin d’année entre novembre et janvier puis repart à la hausse en février dans tous les départements sauf dans le Loiret. Cette baisse entre juin 2021 et juin 2022 est principalement due à la chute du nombre d’EETP dans le secteur tertiaire, notamment dans le transport et l’entreposage (-2 208 EETP en un an).
Retrouvez le Bilan 2022 de l'emploi intérimaire
Plus de 37 215 emplois intérimaire en équivalent temps plein (ETP) en mai 2023 soit -1,8 % par rapport à mai 2022
En mai 2023, 37 215 emplois intérimaires en ETP été présents en fin de mois : 44,8 % dans le tertiaire, 41,9 % dans l’industrie, 12,2 % dans la construction et 1,1 % dans l’agriculture (Source : Dares).
En Centre-Val de Loire, plus de 20 000 postes saisonniers en été
L’emploi saisonnier représente 139 100 postes en Centre-Val de Loire sur l’ensemble de l’année 2017, et en particulier plus de 20 000 postes en simultané en juillet et en août. L’ensemble de ces postes saisonniers, aux durées souvent très courtes, pèse 1,2 % du total de l’emploi salarié en équivalent temps pleins. Les emplois saisonniers non intérimaires sont souvent mobilisés dans les secteurs agricoles ou touristiques connaissant des pics d’activité relativement brefs mais de grande ampleur. Les emplois saisonniers intérimaires concernent d’autres secteurs, comme l’industrie et la construction, où les hausses saisonnières d’emploi s’étendent généralement sur des périodes plus longues. Les saisonniers sont souvent de jeunes ouvriers non qualifiés, avec de faibles salaires horaires. Même s’ils occupent fréquemment plusieurs postes sur l’année, parfois avec des contrats qui se chevauchent, huit saisonniers sur dix perçoivent un bas revenu salarial.